Le journal d'une bonne à tout faire.

 ***     ATTENTION     ***     WARNING     ***     ACHTUNG    ***

Si vous n'aimez pas les rapports de domination/soumission,

ce qui suit ne va pas vous plaire du tout, du tout...

Certains passages sont très "trashs".

C'est vrai pour les textes et pour les dessins.

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Ce blog est une histoire qui se poursuit de semaine en semaine,

il est conçu, chronologiquement, comme un livre.

Le texte le plus ancien est donc le premier, ci dessous.

Le texte le plus récent étant le dernier.

J'explique, bien, hein??

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On disait que les aventures de mia/mathilde se passe en 1982,

avant l'apparition du HIV.

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Les dessins sont de Bruce Morgan, un fantastique auteur et

dessinateur, que je remercie très chaleureusement de m'autoriser

à publier ses dessins.

                ****Ce sont des dessins inédits.****

Deux bd de Bruce Morgan, "L'institutrice" et "La revanche",

(copyright Edition Dynamite - La Musardine) sont disponibles

chez l'éditeur ou sur les grands sites du Net.

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1 - De Paris à Lyon 

2 - Madame et mathilde 

3 - Un sex toy nommé mia

4 - Punition

5 - Le jardinier

6 - Humeurs du matin.

7 - La fessée du samedi

8 - Bouclée...

9 - Une cuisine très...stricte.

10 - La cage s'ouvre...

11 - En route vers de nouvelles aventures.

12 - Les vendanges.

13 - On ne badine pas avec Laurence.

14 - Gros plan...

15 - Chez Laurence.

16 - Tin-tin et mia.

17 - mia en mousse 1

18 - mia en mousse 2

 19 - Qui vivra "verrat".

20 - Lili 4 doigts et les hobos.

21 - Lassie l'infidèle

22 - mia fait un (peep) show.

23 - Combien pour une pipe, Pitchounette?

24 - Aïe, mes pieds!

25 - Offertes à tous...

26 - Vous??? Ici!!!

27 - La grande vague.

28 - 6.

29 - Pony girls

30 - Un bouquet d'orties...brûlantes!

31 - Baie des Anges...

32 - Mannequin...

à suivre...

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1 - De Paris à Lyon

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Tout a commencé par un chagrin d'amour.

Je vais vous dire c'était de sa faute, lui vous dirait c'est la mienne. Bah qu'importe…

Il arrive un moment où il n'y a plus moyen de recoller les morceaux.

Sa dernière phrase "Tire toi, degage" a été la phrase de trop. J'ai mis tout ce que j'avais dans une petite valise, je me suis tirée et je ne l'ai plus jamais revu.

Je suis partie dans la nuit, avec ma valise à une main et mon chagrin comme un boulet à un pied.

J'ai été retrouver des copains… J'ai bu, j'ai pleuré…Et puis j'ai fait des conneries, normal…à l'époque j'étais assez douée pour ça, et là j'avais une bonne raison de m'étourdir…

Une semaine à boire, a déconner…

A dépenser le peu d'argent que j'avais…puis à faire des dettes. Pour rembourser j'ai accepté de l'argent de gens dont il vaut mieux se méfier…Je pressentais que je devrait rendre des services dangereux, très dangereux.

Tout allait partir en couilles, je le sentais…

Peut être, me disais-je, c'est ce que tu cherche??

Ben, non!

Paris était devenu trop chaud pour moi et ma vie ne ressemblait plus à rien. La solution c'était de me tirer de nouveau, vite, et de changer de vie.

J'ai trouvé l'argent qu'il me fallait et je me suis rendue à la Gare de Lyon. Au guichet j'ai demandé un billet pour…"Pour où??" m'a dit le préposé. "Lyon" j'ai répondu, comme ça… C'est beau comme nom, c'est au Sud, il y a un fleuve et une rivière, dans lesquelles j'allais noyer mon chagrin.

J'ai loué une petite chambre dans un hôtel minable. J'ai traîné une journée, envie de rien…Et puis le lendemain après midi je suis allée boire un verre dans le Centre. Il faisait beau, je buvais une eau minérale…Un jeune guitariste est venu chanter "Hôtel California" et puis un peu timidement faire la manche. Ça ne marchait pas fort…quand il est arrivé à moi je lui ai dis "Je suis fauchée mais je peux te donner un coup de main pour la manche". Je l'ai vu hésiter, genre elle est sérieuse ou elle se fout de moi…mais il a regardé dans mon décolleté et ça l'a convaincu. On a été à un autre terrasse il a refait sa chanson et moi avec un grand sourire j'ai dit de table en table "Aidez 2 jeune belges qui n'ont même plus de quoi s'acheter des frites". Les gens ça les a fait un peu marrer et ils m'ont refilés des pièces. On a été de terrasses es terrasses et au bout d'un heure, on avait un belle somme. Le gars était ravi. Il m'a proposé : "Il y a une soirée tecno ce soir, on va s'acheter des "Xtas" et faire la fête".

C'est vrai que j'avais une folle envie d'aller m'éclater avec ce gars qui me plaisait, mais je savais que tout allait recommencer. Je lui ai dit que j'avais un rendez vous le soir et je l'ai quitté en lui laissant l'argent.

J'avais changé de ville, j'allais changer de vie.

 

J'ai acheté le courrier de la Saône et j'ai regardé les offres d'emplois. Vendeuse, serveuse, j'avais déjà donné et je sais que j'allais me faire draguée et retomber dans les conneries. J'avais assez fait des bêtises. Je suis arrivée dans la rubrique "gens de maison" à une annonce plus importante que les autres et entourée d'un trait gras. Ça disait ceci : Cherchons une bonne à tout faire très jolie et stylée. Logée et nourrie". Je ne vais pas vous dire que celà correspond exactement à moi, mais je plais...quand au style on verrait... Je me doutais aussi qu'une bonne très jolie devrait sans doute donner d'elle même, mais bah j'avais roulé ma bosse et ça faisait longtemps que j'avais vu le loup... c'est une image, mais pas déplaisante :o)

Il me fallait un boulot qui me prenne la tête et où il y a des règles à respecter. Je me disais que tous mes malheurs venaient de n'avoir jamais eu des règles. Alors j'avais le choix un ordre monastique, genre Ursuline ou alors, bonne, ça me disciplinerait. J'étais un chat sauvage, j'allais me transformer en chatte stylée. Le beaujolais était tiré j'allais le boire! Il me fallait ce boulot! J'ai téléphoné et j'ai eu un rendez vous le lendemain à 11 h.

Inconsciemment, j'avais toujours eu une louche fascination pour les gens dominant et je ressassais les situations humiliantes, avec un plaisir pas très sain. J'avais toujours refoulé ces tendances, mais là, à l'idée de devenir une servante, je m'imaginais à 4 pattes nettoyant le sol...et puis à la merci de patrons lubriques. J'allais être servie.

2 - Madame et mathilde.

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 La "résidence" se trouvait en dehors de Lyon sur une colline qui domine le Rhône. J'avais pris un bus et j'ai terminé à pied après avoir demandé mon chemin à un chauffeur de taxi. Je suis arrivée en sueur devant les grilles d'une énorme propriété entourée de hauts murs. Deux dobermans sont venus aboyer derrière la grille.  Dallas. Je sonne, un parlophone grésille "C'est pour la place de bonne". Quelqu'un rappelle les chiens et les grilles s'ouvrent. Je me dirige vers un très grand bâtiment, genre château ou manoir du 19ème siècle. J'aperçois un tennis et une piscine. La porte du manoir s'ouvre et un homme d'une cinquantaine d'années m'accueille. "Bonjour, ma femme va vous recevoir". Il me fait entrer dans une grande pièce. La maîtresse de maison est une femme d'environ 35 ans, jolie et l'air très sûre d'elle. Elle porte une robe très décolletée. "Bonjour Madame" je lui dis. Elle me répond "Bonjour" et me détaille des pieds à la tête. Au dessus d'elle il y a une peinture très réaliste qui la représente, debout et de dos, tournant la tête vers le spectateur. Ce qui surprend c'est qu'elle est nue. On reste un moment silencieuses elle me détaillant et moi regardant ses fesses sur la peinture. Elle dit enfin "Physiquement vous me convenez,  je veux avoir quelque chose, enfin quelqu'un, d'agréable à regarder en me réveillant le matin.".

Ces gens ont manifestement beaucoup d'argent, mais c'est le genre nouveau riche. Très riches et très nouveaux. Vêtements et bijoux de marques, mais trop…et trop voyant aussi. "Oui, physiquement vous me convenez" répète-t-elle "mais je veux une bonne obéissante et stylée. Montrez moi comment vous faites une révérence".  Alors là, je suis cueuillie! "Une révérence???  Euh…comme Marilyn a fait à la reine d'Angleterre?". La dame est ravie "Exactement".  Alors je fais une profonde révérence. "Très, très bien." me dit elle " et vous me parlerez à la 3^ème personne". Oulah c'est quoi ça ? "A la troisième personne Madame???" je lui dis. Elle fait une petite grimace dégoûtée : "Oui bon, on en reparlera. A propos avez vous avez des révérences…euh je veux dire références.". Des références c'est quoi ça??? "Non Madame, je viens de Belgique et j'ai perdu ma valise et…". Elle s'en fout, en fait…Mon physique lui suffit. Elle me dit ce qu'elle propose comme salaire. C'est franchement beaucoup plus que ce que je pensais. Elle me le confirme : "C'est un beau salaire, mais je veux que vous soyez absolument… euh…"elle ne trouve pas le mot qui convient. "Soumise?" je lui souffle. "C'est ça! Soumise, très bien euh…quel est votre prénom?" "Mia"  La dame fait la grimace : "C'est pas un nom, ça…et  puis ça ne va pas du tout pour une bonne ou une femme de chambre…Voyons voir on va vous appeler...Lucie..non… Mathilde, oui, Mathilde c'est bien". Tête de Mia/Mathilde.

"Ah oui encore une chose" dit elle "mon mari et moi nous sommes libertins…Le samedi nous recevons des amis et vous devrez faire le service peu vêtue". Evidemment, l'annonce disait "jeune et jolie" en plus sa photo à poil et le salaire élevé, je me doutais qu'il faudrait mettre la main à la pâte, ou plutôt la bouche sur une bite ou une chatte pour parler clairement. De ce côté j'ai quand même un peu plus d'expérience que dans le ménage, mais je joue les ingénue : "Toute nue Madame?". "Non vous aurez un petit tablier." dit elle en riant.

Je les voulais les règles…stricts, d'autre part je dois me planquer un moment et en plus je peux mettre de l'argent de côté pour aller me faire bronzer sous d'autres cieux…

"Je ferai comme vous me le direz, Madame" je lui dis les yeux baissés. "Parfait, maintenant je veux vous voir désahabillée". Normal, mais bon je joue un peu les ingenue (pas facile à jouer pour moi). La voix de Madame claque "Alors qu'est ce que vous attndez??" Mathilde enlève sa jupe, sa culotte et son tee shirt, elle est nue, en tongs devant sa patronne. Madame apprécie : "Pas mal…mais il faudra vous épiler complètement."

La dame appelle son mari. Il est un peu surpris de me voir toute nue, vêtue seulement de mes tongs et de mes poils pubiens.

"Tournez vous, Mathilde, et marchez" me dit elle. Je leur montre mes fesse et je et je marche dans le salon.

"Je l'engage!" dit elle. Bon je sais en tout cas qui porte la culotte dans le ménage. Elle ajoute : "Montre lui sa chambre" et à moi "Il y a un uniforme sur votre lit, mettez le et revenez ici".

Je fais une révérence, toute nue, comme une danseuse qui ferait un entrechat. Madame apprécie.

En montant l'escalier, Monsieur me prévient. "Ma femme aime bien faire marcher son personnel à la baguette, mais elle a un bon…fond.". Oui, y compris toi, je pense. Il pose une main sur mes fesses en me souriant. Je lui souris aussi "J'ai besoin de travailler et d'un peu de discipline dans ma vie" Il rigole "Pour ça comptez sur elle." C'est la première fois que je monte un escalier toute nue à coté d'un gentleman habillé qui me caresse les fesses, c'est...troublant.